top of page

Mercredi 25 juillet, visite édulcorée de Sucre, la ville blanche

 

Nous ne sommes plus qu'à 2750 m, les températures sont douces, 23 degrés, les tee-shirts sont de retour !

Sucre est la capitale constitutionnelle depuis 1538 alors que La Paz est la capitale administrative. C'est ici qu’a été signée l'indépendance de la Bolivie. Sucre est une ville baroque où les façades du centre ville ont l'obligation d'être peintes en blanc mais rien à voir avec notre substance de saveur douce. Son nom vient du général Antonio José de Sucre qui a aidé l'indépendantiste Bolivar (tient, ce nom doit vous rappeler quelque chose…) à lutter contre les Espagnols en 1824.

 

Ce matin, visite de la ville avec une guide francophone. Nous commençons par un marché très surprenant où les locaux peuvent acheter des objets dont ils feront l'offrande aux dieux : maisonnette (pour avoir un toit), des faux billets de bolivianos ou dollars (pour la richesse), des voitures ou camions miniatures, de la nourriture, des fœtus de lamas…  Ces offrandes sont brûlées par un sorcier dans le  but de remercier la Terre pour tout ce qu'elle a offert aux boliviens pendant l'année. Ils vénèrent ainsi la Pachamama, déesse inca de la Terre. La plupart des boliviens pratiquent encore ces croyances ancestrales.

​

Nous poursuivons notre visite par le musée du textile et de l'art indigène. Nous découvrons les techniques de tissage et les différents symboles selon les ethnies. Que de finesse et d’habileté et ce n'était qu'un passe-temps après les travaux agricoles ! Ces techniques sont de nos jours valorisées afin de ne pas voir disparaître un savoir-faire ancestral. Autrefois transmises de mère en fille, elles sont aujourd'hui enseignées à l'école. Les tissages étaient réalisés sans préparation ni modèle. Le tissage d'une étoffe d’1 m sur 50 cm nécessitait 6 mois de travail.

​

A midi, repas copieux au marché central pour 25 bolivianos (3,10 €) pour 2 personnes. Des mini-cuisines sont installées à l'étage et forment des petites cantines. Chaque mama bolivienne, vêtue de son tablier bleu, y va de son menu et racole les clients…ambiance garantie.

Nous sommes à des années-lumières des normes d'hygiène françaises….

​

Nous passons l'après-midi à découvrir la ville à pied : balade extrêmement agréable, si ce n’est la pollution générée par les bus.

Joël Robuchon

bottom of page