ARGENTINE 2019
«Nous voyageons parce que nous en avons besoin, car la distance et la différence sont le secret de la créativité.
Quand on rentre à la maison, la maison est toujours la même. Mais quelque chose dans notre esprit a changé et cela change tout".
Jonah Lehrer- Why We Travel»
Samedi 20 juillet, 3125 km au compteur…pour aller d'El Calafate à Iguazu via Buenos Aires….
Pas grand-chose à raconter : petit-déjeuner pépère, valises bouclées, dernier café patagonien et taxi pour l'aéroport…la route est verglacée !
Un vrai paradoxe : nous quittons avec regrets cette superbe région, mais contents tellement il faisait froid le dernier jour...
Bon, les argentins sont si accueillants et sympas, que cela renforce notre penchant pour cette belle région de Patagonie….
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A ce propos, le saviez-vous ? On a tous déjà levé la tête vers le ciel pour regarder la longue trainée blanche que laisse l’avion en passant. Cette dernière est simplement une trainée de condensation. La vapeur sortant du réacteur se transforme en fines gouttes d’eau avec le contact de l’air froid.
Notre avion, en vitesse de croisière vole à 12300 m d'altitude. L'écran de contrôle affichait – 65 degrés à l'extérieur.
Bref, ce n'est pas des gouttes d'eau à la sortie des réacteurs, mais des tonnes de stalactites. Même les glaciers argentins en ont profité pour se régénérer…
Heureusement que nous, en bon touristes, nous prenons l’avion pour lutter contre le réchauffement climatique…Ils vont nous remercier au Parc National Los Glacieros…ils auront du boulot pour applaudir les 4,5 milliards de voyageurs qui ont pris l'avion cette année ! Nous allons revenir rapidement dans l'ère glaciaire….
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Bien arrivés à Iguazu. Passage de – 5 degrés à + 27. 32 degrés d'écart dans ce pays…en quelques heures !
De ce fait, un peu déçus en arrivant à Iguazu : pas d'icebergs à mettre dans le vin blanc ! On a failli chuter…
Pour terminer, on voulait vous expliquer pourquoi la glace est bleue, mais c'est trop compliqué.... Bisous.